Mon avis sur Final Fantasy Explorers

Mon avis sur Final Fantasy Explorers

Que vous me croyiez ou non, je n’ai jamais joué à un Monster Hunter. Enfin si : j’ai joué 10 minutes à la démo sur Wii U d’un des épisodes avant d’abandonner. Du coup je partais sur ce Final Fantasy Explorer sans savoir réellement à quoi m’attendre.

J’ai passé pas mal d’heure de transports à jouer à Final Fantasy Explorers. Mine de rien, c’est assez addictif comme concept même si, au final, il n’y a pas grand-chose d’original puisqu’il s’agit de tuer monstres à la chaîne, ni plus ni moins. Alors effectivement à un certain niveau de jeu, la tactique sera relativement importante, mais il s’agit davantage d’un jeu pour se défouler que d’un jeu pour explorer, découvrir et s’immerger dans une histoire passionnante. De toute façon, une histoire il n’y en pas. En réalité il existe bien un fond scénaristique mais celui-ci n’est que là pour servir de prétexte au gameplay du jeu.

Dans Final Fantasy Explorer, vous incarnez un(e) jeune héro(ïne)s qui souhaite explorer le monde dangereux de l’île du jeu, un endroit riche en cristaux magique aux pouvoirs vertueux. En gros, vous êtes chasseu·r·se d’or dans le Grand Ouest américain, les monstres en plus. Et vous n’êtes pas les seuls (coucou le multijoueur).

Je vous le disait, il va falloir éliminer un nombre incalculable de monstres pour valider les quêtes, progresser dans l’histoire, obtenir des objets plus ou moins rares, et devenir une-e grand-e chasseu·r·se de trésor. Les mécaniques sont d’autant plus addictive que le jeu se découpe en une multitude de quêtes articulées autour d’un hub central qu’est le village de Libertas.

Les quêtes n’ont évidemment rien de surprenant, tout du moins au début du jeu, et vous devrez faire constamment des aller-retours entre l’île et le village. Classées par difficulté, il s’agira d’aller tuer tel ou tel monstre(s) à l’autre bout de l’île, ou affronter un eidolon (les fameuses invocations de la saga Final Fantasy) que vous connaissez sûrement déjà pour la plupart d’entre eux.

Ces quêtes apporteront argent et point de compétences. La progression en termes d’expérience et de niveau ne se fait que par ces derniers. Plusieurs « jobs » s’offrent à vous, les plus célèbres sont probablement le monk, le mage blanc ou encore le chevalier. Vous pourrez changer de job comme bon vous semble. Il faudra consulter le Cristal de la place du village afin de gérer les compétences à apprendre ou à améliorer, tandis que les artisans vous confectionneront des armes et armures toujours plus puissantes.

Votre équipement est d’ailleurs très important. Si vous retrouverez des caractéristiques bien connues telles que la défense physique, magique, l’esquive etc., toutes ces statistiques pourront être améliorées grâce à l’artisan du village. Moyennant des points de compétence, et beaucoup (beaucoup) d’objets récupérés sur les monstres pendant votre périple, vous pourrez augmenter la puissance de vos armes, ou la protection de vos armures. L’important nombre de matière première requise pour voir un changement significatif vous poussera à aller explorer encore et encore les mêmes endroits pour avoir un bon stock. C’est ce qu’on appelle le Farming.

Si l’on revient un instant sur les quêtes, outre celles principales nécessaires à l’évolution de votre personnage dans le monde du jeu, il existe aussi des quêtes secondaires offrant un challenge alternatif à la trame principale. Ne vous y trompez pas il s’agira quand même de tuer du monstre, mais aussi de déclencher certain effets magiques lors de vos combats.

Car en effet, les compétences sont vos armes principales. Évidemment, vous aurez des armes au sens propre du terme, telles des épées ou des arcs, mais les compétences qui peuvent être assignées aux boutons latéraux L et R seront vos meilleures alliées. Pour chaque bouton latéral, vous pouvez affecter 4 compétences. Choisissez-les bien et essayez d’équilibrer celles qui améliorent votre personnage et celles qui font des dégâts. Plus vous enchaînez les utilisations de compétences (qui consomment votre jauge de PT – qui elle-même se rempli avez le temps ou des attaques normales), plus vous ferez grimper un compteur de « résonance ». À un certain moment, il vous sera possible de presser simultanément les boutons L+R pour déclencher un effet spécial, donnant accès à une compétence inédite pendant un cours laps de temps. Cette compétence aura un effet sur vous ou sur vos autres compétences ; dans ce dernier cas, les compétences équipées sur L et R seront surlignées de jaune si elles reçoivent un bonus. Cela peut paraître compliqué dit comme ça, mais le tutorial du jeu est très bien fait et vous mettra sans problème dans le bain !

Au niveau de la réalisation, le jeu ne brille pas spécialement, ni par la qualité artistique de ses décors, de ses textures ou encore de son level design. Il n’y a pas vraiment de mise en scène, pas recherche spécifiquement remarquable qui pourrait laisser un souvenir impérissable. Je n’ai cependant remarqué aucun ralentissement, et ce, malgré une profondeur de champ relativement élevée  permettant d’apprécier de beaux panoramas si l’on prend la peine d’arrêter quelques instant de taper du monstre. La musique en revanche, bien que pas transcendante, reste agréable et participe assez bien à l’effet aventure que souhaite nous procurer Final Fantasy Explorers. On retrouve les éternelles mélodies connues de la saga, chose totalement logique au vu du titre du jeu.

Monster Bashing, Farming… Vous allez me dire « mais qu’est-ce qui est bien dans Final Fantasy Explorer ? Et bien si les mécaniques de jeu semblent déjà vues et peu innovantes, le dernier né de Square Enix n’en demeure pas moins très addictif, surtout quand vous avez des heures de transports avant d’aller au travail,  ou que vous aimez aller jouez au fond de votre couette. 

Article réalisé à partir d’un exemplaire fourni par le constructeur.

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