Test – Dark Souls 2 (PC)

Test - Dark Souls 2 (PC) (1)

Il m’aura fallu un peu plus de 70 heures pour venir à bout de Dark Souls 2. Premier épisode de la licence que je fais sur PC, j’ai préféré ce support pour palier la médiocrité graphique des précédents opus. Cette version est en effet bien plus agréable à l’œil. Je profite pleinement de ma puissante carte graphique !

L’aboutissement d’un gameplay

Il ne faut pas se leurrer, Dark Souls 2 est une version améliorée de Dark Souls. Les différents petits errements du gameplay ont été corrigés et donne un résultat convainquant. Fini le bordel incompréhensible pour upgrader ses armes par exemple. Mais tout n’est toujours pas parfait.

En effet, le cheminement du jeu est toujours autant illisible. Nous sommes encore une fois dans un Hub central (un lieu appelé Majula) où vous aurez des directions à prendre pour arriver à des niveaux différents. Au début, vous aurez deux chemins possibles. Au bout de ceux-ci, vous pourrez arriver aux zones suivantes, etc. Ainsi, vous ne pouvez pas débuter directement par un passage impossible, mais ça rends l’univers beaucoup moins compréhensible, comme dans Dark Souls. Je préfère toujours autant le Nexus de Demon’s Souls qui permettait d’avoir une vue claire sur l’échelonnement de la difficulté des zones à explorer.

Ainsi, je vous recommande fortement d’imprimer une carte du jeu (disponible sur des Wiki) afin de ne pas être perdu-e. D’ailleurs, j’aurais dû faire pareil pour Dark Souls premier du nom car la clarté du cheminement est carrément meilleure.

Test - Dark Souls 2 (PC) (4)

Toujours aussi punitif

Vous comptiez rusher dans tous les sens à grand coups d’attaque circulaire ? Essayez si vous voulez, mais vous êtes presque sûr-e de vous faire démonter dès lors que deux ennemis (ou plus) viennent en même temps. Chaque ennemi est un challenge et dispose de sa propre panoplie de coups qui ont des timings différents. De plus, le jeu n’explique à aucun moment clairement son fonctionnement : statistiques de personnages ou d’armes, multijoueur etc.

Les maître-mots de Dark Souls 2 sont la prudence et l’observation. Observer les mouvements d’attaque de l’ennemi en face de nous avant d’aller au combat est primordial. Bien sûr, certains sont moins dangereux que d’autres, mais globalement, vous n’aurez que très peu le droit à l’erreur. Si la plupart des ennemis ne vous tueront pas en un coup, tous sont capable de vous tuer en trois ou quatre si vous n’êtes pas en mesure de résister : pas de constitution pour esquiver/bloquer ; mauvais timing ; etc.

Enfin, si globalement les boss sont légèrement plus faciles que ceux de Dark Souls, ils représentent toujours un petit challenge. Malheureusement, ce challenge n’est qu’une question de concentration. En effet, si vous répétez sans cesse la bonne technique, vous vaincrez le boss au bout de quelques minutes. Tout le défi tient donc dans la capacité à rester concentré-e jusqu’au bout. Néanmoins, affronter un boss à plusieurs, bien que trop facile, permet davantage de liberté, et donc, de plaisir. Notez qu’il n’existe qu’un seul boss (je crois) qui vous tue en un coup (le Dragon Ancien, un boss optionnel vers la fin du jeu). Les autres sont moins cruels !

Test - Dark Souls 2 (PC) (6)

Encore une fois, la narration est mauvaise

Dans les deux précédents épisodes de la saga Souls, j’ai été très déçu de constater que l’histoire, bien qu’elle paraisse intéressante dans son univers et son ambiance, n’a jamais été correctement racontée. Les cinématiques trop courtes ne parlent que d’un élément en particulier, et les PNJ ne permettent pas d’assembler correctement les pièces du puzzle.

Dans Dark Souls 2, c’est pareil. S’il est conseillé d’épuiser toutes les lignes de dialogues d’un PNJ (en lui parlant plusieurs fois de suite) afin d’obtenir parfois des objets intéressants, on apprend certes davantage d’information sur l’univers qui nous entoure. On découvre une histoire d’un roi et de géants, mais le manque de dimension narrative à tout ceci fait qu’on oublie vite. D’ailleurs, la fin est totalement à chier, loin derrière celle de Demon’s Souls, beaucoup plus poétique.

Test - Dark Souls 2 (PC) (5)

Le multijoueur : facilitez-vous le jeu

Vous en avez assez de galérer à un passage ou à un boss ? Invoquez des compagnons (vrai-e-s joueu-rs-ses ou PNJ) pour vous épauler. Il faudra que vous soyez sous forme humaine pour cela. Si vous êtes sous forme de carcasse, vous aurez trois possibilités pour recouvrer votre forme humaine : brûler une effigie humaine à un feu de camp ; laisser une marque d’invocation au sol pour aider une autre personne à battre un boss / passer un endroit difficile jusqu’au bout ; ou aller au Sanctuaire d’Amana, à l’hôtel des morts, pour prier (si vous n’avez plus d’effigie humaine ni sur vous, ni dans votre boîte à objets, et si vous avez libéré la Milfanito grâce à la clé du cloîtré).

Le multijoueur vous sauvera la vie bien plus d’une fois, surtout contre certains boss qui arrivent à plusieurs : Les Sentinelles qui sont 3, ou encore les Gargouilles qui sont… 5 ! Certes, ça abaisse la difficulté du challenge, mais rien ne vous empêche de commencer seul-e pour tenter le coup, avant de décider de jouer à plusieurs.

Si Dark Souls 2 représente l’aboutissement d’un gameplay avec une meilleure clarté et une meilleure gestion des armes, le jeu conserve ses défauts majeurs : histoire mal narrée et aucune pédagogie dans la façon de jouer. Il est, pour moi, un poil au-dessus du précédent épisode, que j’avais surnoté, je le reconnais (il aurait mérité « bon »).

#3 - Bon (cliquez pour avoir des informations sur l’échelle de notation)

 

Test - Dark Souls 2 (PC) (3) Test - Dark Souls 2 (PC) (2)