Test - Red Dead Redemption (PS3)

Test – Red Dead Redemption (PS3)

Test - Red Dead Redemption (PS3)

John Marston, Rockstar, GTA-Like, voici un cocktail qui pourrait faire peur à la concurrence. Et c’est quelque part justifié, R* sort ici un jeu reprenant les codes d’un GTA mais à la sauce Western avec un héro Ô combien charismatique et une ambiance fin de far-west vraiment bien réussie. Le célèbre développeur souhaite surfer sur le style de jeu qui l’a rendu célèbre et qu’il a, quelque part, inventé. Retour sur ce titre qui a fait un carton.

GRAPHISMES

J’ai été, il faut le dire, un peu déçu des graphismes. Certes la technologies utilisée par le studio afin de modéliser les chevaux est du plus belle effet et offre un rendu vraiment bon, mais le reste semble un peu survolé. Le jeu n’est pas bâclé graphiquement, mais beaucoup de textures sont parfois modélisées un peu passivement, ce que je regrette. En revanche, le cycle jour/nuit offre un rendu lumineux vraiment réussi qui sied bien à l’ambiance Country/Far-West.

GAMEPLAY

Tous les codes d’un GTA sont ici repris : mini cartes, missions principale morcelée à sa guide (on va voir les « donneurs de missions » représentés par des initiales sur la map afin de continuer l’histoire principale) permettant une liberté d’action à tout moment du jeu, système de GPS, système de « taxi » ou de moyen de locomotion, principe du choix entre un côté gentil et un côté méchant, possibilité de grande violence, système du viser/tirer à la troisième personne etc… Vous ne serez pas dépaysés. Je reproche quand même l’utilisation de la manette simplifiée à souhait : vous visez, le jeu va locker automatiquement un ennemi et le suivre, vous le tuez, et pour passer au suivant, la technique est simple : vous annulez la visée, et vous la relancer et hop, vous lockerez un nouvel ennemi. Moi qui ai l’habitude de jouer aux GTA sur PC, j’ai été surpris par cette facilité parfois un peu ennuyeuse.

SCÉNARIO

Assez classique au final, John Marston va devoir se plier aux exigences de plusieurs protagonistes afin de poursuivre sa quête pour retrouver sa femme et son petit garçon. Mais le scénario annonce un tournant auquel on ne s’attend pas forcément. La fin en revanche peut étonner plusieurs personnes, comme moi, ne m’y attendant pas et la trouvant un peu incohérente avec l’aventure principale. On peut néanmoins y trouver des explications convaincantes afin de justifier cette fin. C’est ce sentiment que l’on éprouve à la fin qui est vraiment intéressant.

DURÉE DE VIE

15h de jeu pour une mission principale, c’est pas mal mais peut mieux faire. Bien évidemment, finir le jeu à 100% demandera plus de temps, mais je considère que des quêtes où il faut cueillir de la ciboulette sur un caillou à l’autre bout de la map n’est qu’une augmentation artificielle de la durée de vie.

Je ne sais pas quoi réellement penser de ce Red Dead Redemption. Certes c’est un bon titre auquel il faut jouer, mais je n’oserai pas aller jusqu’à dire qu’il marquera l’univers vidéo-ludique comme les GTA l’ont fait, de par sa réalisation inégale mais aussi par son manque d’explosivité malgré des séquences de tir vraiment bien faites. Il faut surtout noter le charisme vraiment exceptionnel du héro qui est certainement le point fort du jeu.

Note : 07/10