Test – Souris Razer Ouroboros

Test - Souris Razer Ouroboros (1)

Toujours actif dans la course à l’armement, Razer commercialise depuis peu l’Ouroboros, cette souris qui n’a rien à voir avec un ennemi dans Final Fantasy. Cette souris grandement modulable a une allure qui n’est pas sans rappeler les R.A.T. de Cyborg, mais la patte Razer est bel et bien là.

D’abord, cette souris très haut-de-gamme est ambidextre, ce qui est une excellente chose pour nos ami-e-s gauch-er-ères. Il vous sera possible de régler plusieurs choses, à savoir les ailettes latérales, l’inclinaison du repose-paume ou encore sa distance par rapport à l’axe de la souris.

Vous aurez deux versions des ailettes : les larges qui permettent de reposer le pouce, et les fines qui permettent d’avoir une souris plus compacte. Mais même si les ailettes larges sont équipées de larges patins permettant ainsi de penser que la glisse n’en sera que meilleure, il n’en est rien puisque sous lesdits patins n’est exercé presqu’aucun poids, et encore moins celui de la souris. Cette ailette ne sert donc véritablement qu’à laisser reposer votre pouce ; le patin n’étant là que pour éviter que l’ailette n’accroche votre tapis sous l’effet des mouvements.

Car ces ailettes s’accrochent par aimant… laissant ainsi le risque de « jeu » dans son positionnement, essentiellement en bout en porte-à-faux qui donc n’est accroché nulle part (et ce jeu se voit). C’est donc un souci du détail de la part de Razer pour pallier à un problème qui aurait pu se révéler pénalisant pour son produit. Rassurez-vous : aucun risque que vous décrochiez l’ailette en pleine partie, j’ai essayé sans y arriver !

Point intéressant à noter, l’endroit où vous fixez l’ailette est un bouton dissimulé. Le maintenir agit comme une gâchette permettant de changer le DPI à la volée tant que vous maintenez enfoncé ce fameux bouton. C’est assez étrange car on a la sensation d’une double pression pas très agréable, mais l’idée est bonne.

Test - Souris Razer Ouroboros (5)

Autre réglage, celui de l’inclinaison du repose-paume. C’est plus précisément la hauteur du bout de celui-ci qui est réglable en hauteur. Ainsi, vous aurez la sensation d’avoir une souris plus haute, ce qui est apprécié chez certain-e-s (dont moi).

Ce repose-paume, enfin, est réglable en profondeur. Là, pour ma petite expérience personnelle, c’est totalement inutile. Je me demande qui peut utiliser la souris avec son réglage à la profondeur maximale…

En ce qui concerne le reste, cette souris a un câble tressé, débranchable. Ainsi, il vous est possible de jouer sans fil ou avec fil, comme bon vous semble. Sa station de recharge permet de la… recharger, lorsque vous jouez en mode sans-fil. Vous avez également deux boutons latéraux, évidemment programmables.

Concernant le reste des performances de la souris, on est sur quelque chose de similaire à ce que fait déjà la marque pour ses produits haut-de-gamme. La qualité générale de la souris semble être au rendez-vous, mais c’est évidemment sur la durée que se juge un tel point.

Cette nouvelle souris de Razer est vraiment bonne, à n’en pas douter. Le véritable problème de cette Ouroboros est son prix absolument exorbitant : 150 €. Un prix ahurissant qui va clairement jouer en la défaveur du produit. Il est clairement préférable de se tourner vers des souris moins chères mais tout aussi performantes, quitte à sacrifier ce côté modulable qui, avouons-le, n’est pas un critère essentiel dans le choix d’une souris gaming.

#4 Moyen (cliquez pour avoir des informations sur l’échelle de notation)