Tomb Raider : mes premières impressions

Tomb Raider : mes premières impressions

Tomb Raider : mes premières impressions

Il y a quelques jours, j’ai pu assister à une démonstration d’un des futurs titres de Square Enix : le reboot de la célèbre licence  Tomb Raider. L’idée d’une refonte totale de la saga n’est pas forcément mauvaise, mais il faut voir la direction qu’il lui est donné.

Lara Drake

Reboot oblige, toute l’histoire de la licence repasse à la moulinette. Je me souviens du premier teaser que j’ai vu sur ce nouveau Tomb Raider. Je me souviens surtout m’être dit « ça ressemble à du Uncharted … ». Non pas que je n’aime pas Uncharted, mais je me suis étonné de cette facilité prise par Square Enix.

Tomb Raider : mes premières impressions

En effets, tous les codes d’un Uncharted sont là : Lara tombe tout le temps, elle parle en marchant, la caméra suit l’action de manière très mobile et j’en passe. C’est tellement perturbant que plus rien ne ressemble à ce que l’on a connu de la jeune anglaise. En même temps, c’est logique : puisqu’il s’agit d’un redémarrage complet de la série, tout change : les codes, l’histoire, le gameplay. Cependant, étant très habitué et très attaché à l’image que je connais de l’héroïne, il est difficile de s’en détacher. C’est un travail à faire sur soi même que certain(e)s ne réussiront probablement pas.

De l’exploratrice à la survivante

Je vous l’ai dit, avec ce reboot on passe du coq à l’âne. Ainsi, Lara n’est plus l’exploratrice archéologue experte en gymnastique mais une simple jeune fille tout fraîche qui va se retrouver du jour au lendemain livrée à elle-même sur une île suite à un naufrage. De fait, le gameplay change totalement. Le mécanisme rappelle même celui des RPG : on commence comme un newbie à ne même pas savoir comment récupérer les flèches que l’on a tirées sur un animal et on termine experte en survie à savoir faire un feu de camp en claquant simplement des doigts (oui, là, j’exagère !).

Tomb Raider : mes premières impressions

Le jeu prend alors une tout autre dimension, bien loin d’un Uncharted. On comprend que Crystal Dynamics (le studio de développement) a pris le meilleur d’Uncharted pour l’associer à de riches mécanismes de jeu qui sont là pour distiller le plaisir de manière régulière. Ce nouvel épisode n’est donc pas une pâle copie et propose véritablement une plus-value par rapport à ce qui existe déjà.

Trop dirigiste ? Trop action ?

Concernant le côté dirigiste du jeu, j’ai vu beaucoup trop de script au bout de quelques minutes de déambulation. Pourquoi ? C’est une bonne question mais c’est sûrement pour dynamiser le jeu et éviter qu’il s’enfonce dans la longue réflexion comme ce fut parfois le cas dans la licence originelle. Mais cette main tenue constamment est presque frustrante : il semble difficile de se sentir libre de fouiller un niveau entier.

Tomb Raider : mes premières impressions

Le côté parfois trop explosif des scènes d’action en devient risible à certain moment. Je m’explique. Dans la présentation qui a été faite, la deuxième séquence de jeu était plus avancée dans le jeu, à un moment du jeu où Lara était bien plus expérimentée et capée qu’au début du jeu. Bien évidemment, les ennemis sont également plus coriaces et mieux armés. Mais Lara a réussi à éviter une ribambelle de balles tirées au fusil mitrailleur ! Peu crédible dans un jeu où le but est de mettre en avant le réalisme des conditions de survie ! Dommage…

Que penser de ce Tomb Raider au final ? C’est très délicat. La première chose qui saute aux yeux, c’est son incroyable ressemblance avec Uncharted. Mais lorsque l’on y regarde d’un peu plus près, le contenu n’est pas du tout pareil. Le jeu s’articule autour d’un système de survie qui nous permet de nous améliorer avec l’expérience, ce qui n’est pas sans rappeler les RPG. Beaucoup plus basé sur l’émotion, ce reboot change radicalement et de belle manière la licence que certain(e)s auront du mal à mettre de côté pour parcourir cette nouvelle d’une œil vierge.