Test – Bioshock Infinite Burial At Sea Episode 1 (PC)

Test - Bioshock Infinite Burial At Sea Episode 1 (PC) (1)

Bioshock Infinite est pour moi le jeu de l’année 2013. Certes, il a été beaucoup critiqué, en se basant sur des arguments que je n’ai jamais réellement compris (scénario déjà vu, gameplay à la ramasse etc. ce qui me laisse plutôt penser à une envie de haïr gratuitement le jeu en lui mettant des sales notes, mais bref passons). Aujourd’hui, 2K dévoile ENFIN le premier vrai DLC : Burial At Sea épisode 1. Retour à Rapture pour en découvrir un peu plus sur Booker Dewitt et  Elizabeth !

Pas assez cher, mon fils

Le DLC coûte 15 €. Pour un DLC, le prix est quand même assez élevé par rapport à la concurrence. On se dit alors que le contenu va être riche et long ; soyons fou, espérons 5 ou 6 heures de jeu. Que nenni, le jeu ne dure que 3 heures environ (et encore, en recommençant plein de fois en 1999). À ce prix-là c’est gonflé. Du coup, on est en droit d’attendre quelque chose de riche et d’important pour l’univers Infinite ? Là encore, que nenni. Le jeu se contente de présenter Elizabeth et Booker qui ne se connaissent manifestement pas et doivent récupérer une petite fille du nom de Sally, la fille de Dewitt justement.

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Le problème c’est que sa recherche ne consiste qu’à chercher un plasmide, puis d’aller fermer 5 manches à air (là où les petites sœurs entre, dans Bioshock). Pour cela, il vous faudra traverser une succession de salles peuplées d’ennemis, avec des nouveaux qui réapparaîtront en sortant des salles une fois un objectif accompli, script oblige. Le gameplay reste identique et propre à la série des Bioshock (arme en main droite et plasmide/vigor en mains gauche) ; on retrouve le crochet d’Infinite qui apporte quelque chose de considérable pendant les combat. Mis à part ça, aucune nouvelle mécanique ne fait son apparition.

Alors certes, on apprend certaines choses, dont l’origine des masques de lapins des chrosomes ; ou encore ce qu’il est advenu de monsieur Fontaine (pas celui qui écrit des fables, l’autre), et la fin, surtout, nous laisse songeur et nous fait réfléchir à ce que sont en réalité le couple Big Daddy / petite sœur (moi j’ai mon idée). Et quand on y réfléchi, on se dit alors que l’univers de Bioshock est génialissime et totalement cohérent. Quoi qu’en disent les haterz.

Retour au confinement

En revenant à Rapture, on délaisse complètement le côté aérien et aéré de Columbia. Certains disaient que le côté oppressant du Rapture sous-marin n’était plus présent, mais pour ma part, j’ai, au contraire, trouvé Columbia terriblement angoissante. Ses habitants, ses affiches, ses guerres internes, ses voix off… Tout ça ne me faisait pas sentir à l’aise dans cette ville flottante.

Cela dit, Pour ce qui est de Rapture, je trouve également que c’est un endroit confiné et effrayant ! C’est simplement la manière dont c’est amené qui dffère de Columbia. En revenant dans les lieux du premier Bioshock que l’on revisite ici, on retrouve ainsi certains aspects très singuliers comme les grandes baies vitrées donnant sur la faune et la flore des profondeurs, ou encore les affiches de propagande un peu partout, le tout dans un univers moins robotisé que Columbia. Certains aspects sont toutefois absent (longs couloirs vitrés, vita-chambres etc.), dommage.

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Ce « retour aux sources » n’est pas quelque chose que je demandais et me faisait plutôt penser à du Fan Service. Cependant, en voyant la fin du DLC,  on comprend l’intérêt d’un tel retour. Et même si du coup ça donnera lieu à des discours insupportables puants le fanboyisme comme « Rapture c’est le vrai bioshock ! »,  « Fuck Columbia c’est naze », « Bioshock Infinite c’était un raté » (j’en pleure d’avance), cela montre en réalité toute la cohérence de l’univers général de Bioshock.

À noter que la difficulté en mode 1999 est très tendue au début du jeu (mais s’améliore par la suite). Petit problème d’équilibrage je pense, car j’ai trouvé du coup ce début en 1999 bien plus difficile que le jeu stand alone en 1999.

Trop court, trop cher et trop monotone, ce DLC n’est malheureusement pas à la hauteur du jeu auquel il se rattache. Même si l’on apprend des choses très intéressantes au niveau du scénario (qui reste monstrueusement génial), j’ai plutôt l’impression que c’est le second épisode du DLC qui sera le plus important, laissant ainsi celui d’aujourd’hui au simple rang d’introduction.

#4 Moyen (cliquez pour avoir des informations sur l’échelle de notation)