Terra Nil : Redonnez de la couleur à des terres dévastées (PC Steam)

Connu pour Broforce et Genital Jousting, c’est sur un créneau totalement différent que Free Lives nous surprend aujourd’hui. Avec Terra Nil, vous devez reverdir des terres arides et impropres à la vie. Une promesse originale que les développeurs et développeuses du studio semblent tenir.

Le principe de Terra Nil est extrêmement simple : qualifié de « city builder inversé », ce thème ne semble pas très parlant immédiatement en commençant le jeu vu que l’on démarre en installant des structures. Mais tout finira par s’éclairer au fur et à mesure des étapes franchies.

Première étape : redonnez la vie

Trois phases caractérisent le gameplay de Terra Nil. La première consiste à transformer cette terre aride sur laquelle vous arrivez en terre propice à la vie. Pour cela, vous devrez installer des sources d’énergie (renouvelable, bien évidemment, via des éoliennes) sur des surfaces limitées, puis des structures qui permettrons de fertiliser le sol.

Mais il vous faudra bien calculer vos coups car chaque installation nécessite des ressources, et chaque structure à une zone d’effet. L’idée est d’optimiser le placement des bâtiments afin de couvrir un maximum de terrain possible. Une fois le sol fertilisé, dans la zone souhaitée, il vous faudra placer une structure permettant de verdir la zone fertile, mais toujours selon une zone que vous pourrez légèrement modifier via la rotation de ladite structure. La zone d’effet est en L, ou en bande.

Vient ensuite les rivières qui traversent la zone. Asséchées, il vous faudra placer une pompe permettant de remplir leur lit. Grâce à cela, vous pourrez positionner des rochers le long de ses rivages, qui permettront d’installer une éolienne élargissant ainsi votre zone d’action. Enfin, vous aurez la possibilité de creuser des lits supplémentaires au détriment d’une légère pollution. C’est grâce à toute cette gestion de zones que vous pourrez couvrir le plus possible la carte, et ainsi atteindre l’objectif de reverdure de 100% (qui est inférieur à la taille de la carte, pas de panique !).

Deuxième étape : Diversifiez les biomes

Une fois l’objectif de reverdure de 100 % atteint, le jeu vous permettra de débloquer une seconde série de bâtiments qui auront un objectif tout autre : diversifier les biomes, à savoir le biome floral, boisé et marécageux.

pour arriver à vos fins et atteindre l’objectif de complétion de chacun de ces biomes, vous aurez différentes structures à votre disposition. Le premier est simple : il s’agira de placer des ruches d’abeilles dans des arbres (qui sont des éléments déjà présents sur la carte, ou créable aléatoirement dans un autre biome dont on parle juste après). Ainsi, une large zone se transformera en parterres fleuris.

L’autre biome est le boisé. Pour cela, il faudra brûler une partie de vos terres afin de dégager des emplacements où vous placerez une structure spécifique qui boisera les environs.

Enfin, le biome marécageux nécessitera de transformer une structure déjà existante : celle qui permet de verdir les environs une fois que le sol est fertile. Cependant, il faudra que cette-dernière soit suffisamment proche d’une rivière.

Une fois vos trois biomes complétés, la vie a reprise, et il est tant de partir. C’est là qu’on entre dans la troisième et dernière étape.

Troisième étape : quittez les lieux sans laisser de trace

Vous avez accompli votre job : la terre que vous avez connu jadis impropre à quelque forme de vie que ce soit est devenu un véritable havre de paix et une source de vie incroyable pour la faune et la flore (vous verrez alors des oiseaux, animaux et autres batraciens déambuler). Il est temps de quitter les lieux, mais hors de question de laisser vos installations derrière vous : on va tout recycler pour s’envoler.

Pour cela, il faudra retirer TOUS les bâtiments que vous aurez construit pendant ces deux premières phases (les ruches ne comptent pas, évidemment). L’objectif est de recycler les matériaux utilisés pour ces bâtiments afin de créer un avion qui vous permettra de vous envoler vers une autre terre où vous continuerez à exercer vos talents.

Vous devez donc installer le chantier de construction de votre avion, puis un drone maritime qui ira récupérer les ressources recyclées. Pour recycler, il faudra simplement poser une structure spécifique, qui détruira et recyclera automatiquement tout ce qui se trouve dans son champ d’action. Problème : ce bâtiment doit être posé sur l’eau. Ainsi, tout ce qui est loin dans les terres ne pourra pas être récupéré via ses bâtiments.

C’est là qu’interviennent les silos qui vont recycler tout ce qui se trouve dans sa zone d’action, mais à la différence que ça peut être placé sur la terre ferme. C’est le seul moyen qui vous permettra de « rapprocher » les matériaux recyclés de la rivière (car un silo peut aussi recycler un silo dans sa zone d’action). Une fois que tout est récupéré, vous pouvez vous envoler vers d’autres horizons.

Un concept original et simple, une direction artistique épurée, colorée et réussie, et une agréable addiction à vouloir refaire une partie pour tenter de faire mieux : ce sont autant d’ingrédients qui font de cette démo de Terra Nil un avant-goût très prometteur du jeu final dont la date de sortie n’est pas encore connue. Bien sûr qu’on espère de la diversité tant dans les missions que dans les biomes, mais les bases sont là, et tout donne envie de suivre ce futur jeu de Free Lives.

Terra Nil est disponible en version démo sur Steam.