Test – Alone in the Dark 2024 (PlayStation 5)

Alors que la presse n’a pas été tendre avec cette version 2024 d’Alone In The Dark, j’avais pourtant grandement envie de m’y frotter, attiré par les trailers et par l’ambiance qui s’en dégageait. Les joueurs et joueuses ont été bien plus clément·e·s que les professionnel·le·s, et je pense me ranger à leurs côtés.

Je n’ai jamais fait le jeu original, mais je sais qu’il a été populaire à son époque. Excusez-moi donc si je paraît néophyte sur son sujet. Je sais juste qu’il ne s’agit pas d’un remake ou d’un reboot mais plutôt d’une revisite. J’ai l’impression qu’on est dans le même cas de figure que Silent Hill Shattered Memories que j’avais adoré.

Ici, vous avez deux protagonistes que vous pourrez incarner : le détective Edward Cornby et sa cliente Emily Hartwood. Vous allez devoir enquêter sur l’étrange disparition de l’oncle d’Emilie, qui n’est pas mort. Il serait plutôt pourchassé par des démons. Malheureusement, quel que soit le personnage contrôlé, le fil narratif reste très proche. Alone in the Dark aurait gagné à différencier davantage ces deux cheminements, quand bien même l’histoire reste évidemment la même.

Je ne peux pas en révéler davantage puisque le scénario est la pierre angulaire du jeu, sans être incroyable, mais la manière dont il se déroule et dont il est mis en scène suffisent à me captiver et à me donner envie d’avancer. Le jeu alterne entre scènes d’exploration du manoir, d’enquête, d’énigme, avec des scènes davantage « action » dans lesquelles vous devrez affronter (ou fuir) des monstres. J’ai trouvé qu’il régnait un bon équilibre en ces deux types de phases pendant les 5 chapitres qui composent l’histoire principale.

Vous progresserez dans le scénario en débloquant des scripts, vous permettant d’obtenir clés et armes pour d’avancer dans l’histoire. Les munitions étant comptées, il faudra parfois esquiver les combats afin d’optimiser vos chances de survivre (je pense même que vous pouvez tout esquiver, sauf les boss, si vous le souhaitez). D’ailleurs, plusieurs modes de difficulté permettront de convenir au plus grand nombre, et deux niveaux d’assistance aux énigmes sont possible. À vous de voir si vous voulez que le jeu vous guide ou bien si vous voulez vous creuser la cervelle. Certaines énigmes sont parfois un peu tordues, voire délicates à comprendre.

Comptez entre 6 et 8h pour faire une route avec l’un des deux protagonistes. Il est possible d’aller beaucoup plus vite (c’est d’ailleurs l’objet d’un trophée/succès), si vous esquivez les ennemis (comme j’en parlais plus haut). Le rythme bien équilibré ne vous fera ressentir à aucun moment un ralentissement quelconque. Finalement, seule la maniabilité parfois un peu délicate pendant les combats pourrait irriter : j’ai été quelques fois embêté par la lisibilité des affrontements à cause de ça.

J’avoue ne pas avoir compris l’accueil glacial de la presse sur Alone In The Dark 2024. Le jeu ne révolutionne pas son genre mais fait les choses plus que correctement et mérite de l’essayer lorsque votre emploi du temps vous le permettra. Même si vous ne faites pas le jeu avec les deux personnages, vous aurez déjà une expérience satisfaisante avec l’un des deux.

Article réalisé à partir d’un exemplaire commercial.

Acheter Alone in the Dark 2024 sur Amazon (lien affilié : je gagne 3% de votre panier en bon d’achat).

#3 - Bon (cliquez pour avoir des informations sur l’échelle de notation)