Test – Danganronpa: Trigger Happy Havoc

L’édition Decadence de Danganronpa sortie sur Nintendo Switch (un trilogie des 3 épisodes) récemment m’a permis de découvrir cette saga dont j’avais tant entendu parler mais sans jamais oser m’y attaquer. Et pour commencer, c’est évidemment via le premier épisode « Trigger Happy Havoc » que je me suis lancé dans l’aventure. Est-ce que ça en valait le coup ?

Danganronpa est une série de jeux éditée par Spike Chunsoft (Spike à l’époque) dont le premier épisode titré Trigger Happy Havoc est initialement sortie en 2010 sur PSP. Il s’agit d’un visual novel qui va faire faire intervenir différentes composantes comme un semblant d’enquête ou encore de jeu de rythme.

Vous allez suivre le terrible cauchemar d’une quinzaine d’étudiantes et étudiants qui va se retrouver bloquée dans une école, sans aucune possibilité d’en sortir à moins de suivre la règle établie par un mystérieux ours sadique du nom de Monokuma : tuer un ou une camarade sans se faire démasquer.

Vous vous en doutez, vous aurez du mal à accepter la situation, et d’autres élèves ne se gêneront pas pour tenter leur chance. Mais plus le jeu avancera, plus l’on découvrira des motivations diverses et variées, qui ne sont pas pour autant si manichéennes qu’on ne pourrait le croire.

Le déroulement du jeu est on ne peut plus simple :

  • La journée commence et vous allez très rapidement tomber d’accord pour vous retrouver à la cantine, chaque matin.
  • Des petites discussions auront lieu et un peu de temps libre vous sera accordé pendant lequel vous pourrez errer librement dans l’école afin de renforcer vos liens avec d’autres étudiantes ou étudiants.
  • Généralement, plus tard dans la journée (ou même dès le matin avant le temps libre), vous découvrirez qu’il y a eu un meurtre.
  • S’ensuit alors une séquence d’enquête dans laquelle vous devrez récolter des indices pour tenter de comprendre ce qui s’est passé et qui peut en être l’auteur ou l’autrice.
  • C’est finalement lors d’un procès qu’aura lieu la conclusion, pendant lequel vous devrez confronter tous les indices et arguments que vous aurez récolter, et affronter les ceux des autres élèves.
  • Finalement, un vote aura lieu et le ou la coupable sera exécutée par Monokuma.

De prime abord, on pourrait penser le jeu répétitif au vu de la boucle de gameplay que je vous ai détaillée plus haut. Cependant, le scénario évoluera au fil des cas à résoudre sans jamais donner l’impression de recommencer la même chose encore et encore. En effet, l’histoire se déroulera de manière à apporter des rebondissements empêchant tout ennui.

Niveau gameplay pur, le jeu apporte des touches d’enquête lors de ces phases d’investigations, mais sans jamais donner du fil à retordre puisque l’histoire le jeu vous guidera énormément dans ce que vous devrez faire. Lors du procès, vous aurez également affaire à un jeu de rythme pour asséner le coup final. Le reste du temps du procès, il ne s’agira que de contrer les arguments des élèves, soit en relevant leur propres contradictions, soit en les contredisant grâce aux éléments d’enquêtes à votre disposition. Pour faciliter vos affrontements, vous aurez la possibilité d’obtenir des skills tout au long du jeu via les relations aves vos personnages.

Malheureusement, le jeu souffre de problèmes de jeunesses liés à la fois au fait qu’il soit le premier de la série, mais aussi à son époque et son support. Ainsi, l’interface du jeu n’est pas visuellement attrayante, les séquences de déplacement sont clairement conçues pour un seul stick de direction, le principe de cibler les arguments pendant le procès n’est pas des plus ergonomiques, et j’en oublie sûrement. Cependant, la bande originale du jeu, sa direction artistique ou encore son rythme très bien ficelé font partie des points fort du titre et viennent compenser un peu ses défauts.

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Article réalisé à partir d’un exemplaire commercial

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