Test – Like a Dragon Gaiden: The Man Who Erased His Name (PlayStation 5)

Depuis que j’ai testé les jeux Yakuza (depuis renommés en Like a Dragon), je suis toujours prêt quand un nouvel épisode sort. Ce « Gaiden » (pour faire court) permet de couvrir ce qu’il s’est passé pour notre Kiryu Kazuma préféré pendant Yakuza: Like A dragon (le 7ème épisode avec Ichiban Kasuga). Plus court qu’à l’accoutumé, il n’en demeure pas moins un épisode important d’un point de vue du lore, en flirtant parfois avec le fan service.

Alors que Kiryu comptait paisiblement se retirer de la dure vie de Yakuza en simulant sa mort, il se fera rattraper par ses anciennes connaissances, clans, alliances et autres joyeusetés qui viendront plomber ses ambitions. Il va lui falloir réaliser un tout dernier contrat, riche en rebondissement, pour espérer enfin tirer un trait définitivement sur son passé. Je n’en dirai pas davantage sur le scénario tant il s’agit d’un des éléments les plus importants d’un jeu narratif comme Gaiden, mais sachez qu’une une douzaine d’heure en ligne droite, vous aurez terminé la trame principale. Et c’est à Sotenbori que vous passerez le plus clair de votre temp.

Comme à chaque fois dans une Yakuza/Like a Dragon, vous aurez également le droit à des mini jeux et quêtes annexes qui, parfois, sont tout aussi prenantes que l’histoire principale. Pourtant, dans cet épisode bien plus sombre, ces mini jeux ne m’ont pas fait oublier cette quête majeure à suivre. Au point même où cette fameuse quête principale est ralentie par une obligation de découvrir certaines activités annexes (et même d’y progresser un peu) pour pouvoir avancer. À vrai dire, le contenu est proche d’un DLC / Expansion. Mais à quel jeu le rattacher ? Certainement pas Yakuza 6 qui n’est pas sur les consoles nouvelles générations ; à Like A Dragon peut-être, mais le moment de gloire du jeu est déjà passé. Infinite Wealth aurait pu accueillir cette histoire en son sein, mais on perdrait de vue l’impératif d’y jouer AVANT. Non, en y réfléchissant bien, il fallait un épisode stand alone, et même s’il est plus petit que les autres, son prix s’en trouve adapté en conséquence.

Le système de combat de de déblocable de compétences ne révolutionne pas non plus la formule : deux postures donnent accès à différentes variantes de coups, et seule la posture Agent apporte une véritable nouveauté. En effet, c’est dans cette position que vous pourrez utiliser LE nouveau gadget du jeu : la montre grappin. Elle vous permet d’attraper vos ennemis pour les jeter en l’air, de les immobiliser aussi, et même attraper des objets au loin. D’ailleurs, ce grappin peut aussi être utilisé en dehors des combat pour récupérer des objets perchés dans le décor.

Vous aurez aussi accès à d’autres gadgets, toujours en mode agent, parfois utiles, parfois… gadget : Des cigarettes explosives, des drones qui viendront embêter les ennemis, ou encore des chaussures permettant de dasher. Un apport intéressant, mais seules les chaussures m’ont été plusieurs fois utiles.

Like a Dragon Gaiden The Man Who Erased His Name tire toute sa force dans le fait qu’il va réussir à faire le lien scénaristique entre l’épisode 6 et 7 afin de pouvoir aborder Infinite Wealth dans de bonnes conditions. C’est bourré de références aux autres épisodes, ce qui peut donner cette impression de fan service, mais l’ambiance plus sombre et cette incroyable fin viendront nous remettre les pieds sur Terre.

Article réalisé à partir d’un exemplaire fourni par l’éditeur.

#3 - Bon (cliquez pour avoir des informations sur l’échelle de notation)