Mes premières impressions sur Disgaea 6 Complete Edition (PlayStation 5)

Si j’ai demandé à Koch Media (distributeur du jeu en France) de recevoir un exemplaire de Disgaea 6 Complete Edition, c’est parce que je connaissais la série de nom sans jamais y avoir joué. S’agissant d’un tactical-RPG, je me suis dit que ça allait me plaire, et que ça pouvait également être intéressant de partager mon avis de joueur n’ayant jamais fait aucun autre épisode.

Le précédent tactical que j’ai fait est Triangle Strategy, une véritable pépite. Le titre de Square Enix m’a alors donné envie de me replonger dans le monde génial de ce genre de jeu, et lorsque j’ai vu passer l’information de la disponibilité de Disgaea 6 sur PlayStation 5, ma curiosité a été piquée.

Disgaea 6 se présente donc comme un tactical dont le point très différenciant est le ton de sa narration. Tout est basé sur l’humour, le côté décalé et déjanté à la fois de l’univers mais aussi des personnages. On y incarne un zombie qui a le pouvoir de super réincarnation qui le rend virtuellement immortel. Son objectif ? Tuer le Death-structor, la personnification du plus grand des méchants du monde dans lequel il évolue. Pas de chance, il perd systématiquement, et vous devrez l’affronter à la fin de chaque fin de chapitre.

On pourrait penser alors que le fait de devoir battre toujours le même boss de fin est redondant, mais le jeu tente tout de même de tirer son intérêt ailleurs. Pourtant, le système de combat est plutôt daté aujourd’hui, et seules les combinaisons d’attaques à plusieurs sont le réel piquant. Il y a bien sûr les cases aux effets multiples (ceux négatifs pour votre équipe peuvent être vraiment handicapants, et vous forceront à faire preuve de tactique), et l’intelligence artificielle est plutôt bonne (si vous êtes trop loin des ennemis, ils ne chercheront pas à venir vous déloger), mais cela ne suffit pas à en faire un système de combat impeccable.

D’autant plus que le jeu souffre d’une très mauvaise lisibilité des actions que l’on souhaite faire. La faute à une interface peu intuitive, et à une gestion du curseur sur la carte pénible. Il ne semble pas non plus exister (à ma connaissance) de gestion de la verticalité comme des dégâts différents en fonction de si l’on se trouve en contre-bas ou en hauteur par rapport à un ennemi. La multitude de sorts très rapidement disponibles ne donnent pas non plus vraiment le temps de s’habituer et d’établir des stratégies de force et de faiblesse.

Mais est-ce que la touche d’humour et la très bonne musique viendront contrebalancer les aspects datés ou négatifs de Disgaea 6 ? Pour moi, c’est peu probable. Le jeu est très « bruyant », n’est pas doté d’un système de combat engageant, et je me vois mal m’engager davantage dans la longueur. Toujours est-il qu’il n’est pas du tout mauvais et vous pourrez bien vous surprendre à tomber sous le charme de certains de ses aspects.

Article réalisé à partir d’un exemplaire fourni par l’éditeur.

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